Steve Kerr, figure emblématique de la NBA, prône un changement radical du calendrier de la ligue : jouer moins pour mieux s’entraîner. À une époque où les compétitions s’intensifient et où chaque jour semble être dédié à un match, ce coach visionnaire propose de réduire le rythme pour améliorer la qualité du jeu.
L’appel à la réduction des matchs #
Dans l’univers flamboyant de la NBA, un coach se distingue par sa philosophie réformatrice : Steve Kerr. Avec son slogan « jouer moins pour mieux s’entraîner », il aspire à transformer la dynamique actuelle du basketball professionnel. Bien qu’il admire l’évolution et l’innovation permanente de la ligue, il déplore toutefois que son appel à réduire le nombre de matchs par saison n’obtienne pas l’attention qu’il mérite.
La fatigue face à l’inflation du calendrier
Pour Kerr, le constat est simple. Le calendrier actuel, avec ses 82 matchs, est accablant pour les joueurs. « Le produit se dégrade », affirme-t-il, évoquant la fatigue excessive engendrée par le rythme effréné de la compétition. Réduire ce fardeau permettrait non seulement de préserver l’énergie des athlètes, mais également d’accroître la qualité du jeu proposé sur le terrain.
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La nostalgie des périodes d’entraînement intensif #
Il y a une réminiscence d’une époque révolue où les équipes profitaient de pauses prolongées entre les séries de jeux intensives. Autrefois, en dépit des périodes de quatre rencontres en cinq jours, une pause correcte permettait de réintégrer des journées entières consacrées aux entraînements. Kerr souligne la paradoxale situation actuelle où les intervalles de repos, bien que rares, ne sont plus suffisamment longs pour permettre des séances d’entraînement de qualité.
Le défi de l’expérimentation en NBA
Malgré ce défi de taille, Kerr demeure enthousiaste face aux efforts constants de la ligue pour introduire de nouvelles idées, telles que le In-Season Tournament. Il reconnaît cet événement comme un succès populaire, mais critique l’ajout de matchs supplémentaires qui compliquent davantage le rétablissement et la préparation des joueurs. L’idée de réduire le nombre total de matchs plaît à Kerr, qui se déclare ouvert à une saison de 75 rencontres.
Un avenir où la qualité prime sur la quantité #
Dans un monde utopique où les suggestions de Steve Kerr prendraient vie, l’accent serait mis sur la qualité du jeu, loin de l’impérieuse nécessité d’enchaîner les victoires. Un cadre où joueurs et coaches trouveraient le temps requis pour perfectionner leurs compétences, s’entraîner rigoureusement et offrir au public des performances encore plus impressionnantes. Bien que ses propositions ne soient pas encore adoptées, sa vision continue de susciter des discussions passionnées dans l’univers du basketball.